Je continue sur la lancée des dernières semaines, entre vacances et pas vacances. En revanche je me refuse à intégrer l’option temps de merde à mon programme et je vous conjure à faire de même. Ne vous laissez pas gagner par la sinistrose si vous faites partie de la population nordique placée sous les cumulonimbus qui sévissent depuis quelques jours et qui ont l’air de vouloir squatter notre été. C’est emmerdant mais c’est bon pour la nature, voyons les choses du bon côté. Ce n’est pas pour autant qu’on va changer nos habitudes ni notre garde robe estivale, prévoyez juste un parapluie, une veste et une paire de chaussures plus couvrantes c’est tout. La tendance est au gros cabas alors mettez tout la dedans et on en parle plus.
Le Qu’est-ce qu’on met de la Semaine
Lundi, que vous soyez en vacances ou en ville, cette robe ou ce type de robe fera le job (Frankie Shop). Emmanchures américaines (soutif bandeau si besoin), rayée ou unie, avec sandales fermées ou pas, avec un panier ou un cabas, la semaine peut démarrer en beauté – et si il pleut bah restez couchée.
Mardi, vous pouvez sortir du lit et partir bosser en pyj 🙂 – Un petit ensemble léger est toujours une bonne option pour l’été (j’avoue je ne supporte pas les jeans en été même si il fait moche) et si ce n’est pas un ensemble, au moins un pantalon imprimé (viscose, soie ou coton) et un tee-shirt sérigraphié, des sandales ou des vans pour les jours de mauvais temps.
Mercredi, pantalon surtaillé en toile (à shopper au rayon mec), ceinturé à donf avec assortiment de mailles (parce qu’il faut toujours embarquer dans sa valise un petit pull). On reboule un peu le pantalon et on porte ça avec des claquettes (mais pas chaussettes) et au lieu de faire la femme sandwich avec une pochette logo (enfin là on n’est même plus dans le logo mais dans la page publicitaire) on se ballade avec un son livre sous le bras mais surtout pas un truc de développement personnel hein ah ah
La petite jupe en jean est toujours une bonne idée lorsqu’on a la gambette hâlée (pareil il faut la surtailler un chouille), portée avec un débardeur et des ballerines ou des mary jane et une fine ceinture comme ici, c’est très mignon. Si le mini vous rebute, la même chose avec une jupe en jean midi.
Vendredi en robe romanticul – c’est la robe romantique un peu cul cul mais tellement irrésistible sous le soleil – elle se suffit à elle-même, on la porte avec des sandales plates et basta.
Samedi, en ville ou en villégiature, une jupe en forme (que l’on peut trouver au rayon vintage) et un petit cardigan rentré à l’intérieur, dans un bel assemblage de couleur comme ici, ajustée par une ceinture ni trop fine ni trop large, accompagnée de sandales un peu épaisses.
Dimanche avec un pantalon à l’aura 60’s à larges rayures, c’est le fute qui buzz en ce moment (ici La Veste), il doit se porter un peu court sans être reboulé, tee-shirt blanc ou rouge, sandales, seules les grosses lunettes renvoient à l’époque.
Focus revival
Un petit focus qui change pour cette semaine. La mode s’est toujours inscrite dans l’air du temps, dans les mouvements sociétaux, elle est en mouvement permanent, pour autant elle n’a de cesse de regarder dans le rétroviseur pour mieux réinterpréter son histoire. Au fil des décennies elle se fait écho dans un savant mélange d’hier et d’aujourd’hui. Un peu comme nous, qui sommes marquer par l’Adn de nos ancêtres tout en ayant notre propre constitution. Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va et dans ce sens, la mode ne renie jamais ses racines. Alors faisons un petit tour du côté du passé pour s’en inspirer dans notre présent.
Si les clichés des femmes des années 50 nous évoque avant tout la rigueur du “tiré à 4 épingles”, on peut néanmoins constater qu’une grande partie des tendances actuelles résonnent fortement avec celles de l’époque – la jupe en forme ou jupon remis à l’ordre du jour par Prada est la copie conforme de la jupe New Look de Christian Dior (le corset en moins – son new look avait d’ailleurs fait bondir les femmes de l’époque, il n’était pas question pour elles de réendosser cet objet de torture qu’elles avaient eu tant de mal à s’en défaire. Le bonhomme n’était certes pas le plus progressiste des couturiers). Jupe en forme donc, ceinturée associée à une chemise en popeline de coton ou un petit chemisier étriqué en soie, on garde. Les petites robes près de corps à emmanchures américaines ou robe 3 trous comme on les appelait, on garde – pour plus de confort, on les porte aujourd’hui en coton côtelé. Le bustier sur pantalon, on garde. Et évidemment la tendance tayloring chère aux actrices qui ne s’en laissaient pas compter, évidemment on garde. Pouvoir s’habiller comme des mecs n’étaient pas aussi anodin qu’aujourd’hui, c’est à ces femmes anticonformistes qu’on le doit.
La vraie révolution culturelle elle s’est faite dans les années 60 et elle est venue par les fringues et la musique pour terminer à la fin de la décennie par une révolution plus politique. Comme quoi, les sujets les plus frivoles peuvent avoir un impact beaucoup plus large. Les 60’s, c’est l’avènement de la mini bien sur, jupe trapèze ou robe 3 trous, à motifs géométriques, imprimé Vasarely ou à grosses fleurs, c’est la tendance du moment. Les Y2K en raffolent. En ce qui nous concerne on peut réserver ça à nos soirées d’été. Plus facile, le petit pantalon droit en coton épais 7/8 à rayures – comme on l’a vu plus haut de chez La veste qui s’inspire directement des 60’s pour leur collection – on pense aussi à Courrèges qui connaît un retour de flamme. On pense aussi aux chaussures Carel ainsi qu’à toutes les chaussures à petits talons carrés qu’on a beaucoup vues ses dernières années et qui symbolisent la Parisienne et plus largement le style à la française à l’instar des ballerines Chanel. On garde aussi le vichy (on l’a vu déjà ici) mais dans une teinte moins 1er degré que le rose, comme le beige, le marron ou le vert amande (Acné/Mango).
Les seventies sont sans doute la décennie mode qui a été le plus revisitée car elle véhicule un climat de liberté absolue et draine dernière elle tout un tas de fantasmes. Si la tendance qui se démarque le plus de cette époque est la tendance hippie, elle est loin d’avoir été celle la plus partagée. Les hippies ne représentaient qu’une infime partie de la société et n’avaient pas forcément bonne presse (sales, drogués, marginaux), j’ai d’ailleurs eu un mal fou à trouver des photos qui expriment notre imaginaire collectif, qui est associé aux robes bohèmes, bijoux ethniques, mélanges de vêtements indiens (d’Inde et d’Amérique) et de tout un tas d’autres vêtements exotiques. C’est une réinterprétation qui en a été faite bien plus tard et qu’on aime à faire perdurer (le reste de la population arborait blouse, jean brodé et gilet afghan pour faire genre) – on pense à Loulou de la Falaise ou aux rock stars de l’époque, Mick Jagger, Robert Plant, Jimi Hendrix, alors qu’en effet les hippies étaient le plus souvent fagotés à la va comme je te pousse. Ce qui est sur c’est que c’est la décennie du jean, c’est à cette époque qu’il se démocratise pleinement et c’est pareil pour le tee-shirt, qui deviennent jusqu’à aujourd’hui l’uniforme de base d’une bonne partie de la population mondiale. Absolument tout le monde porte des pattes-d’eph et ça, c’est un phénomène qui je pense ne se reproduira jamais – une tendance aussi forte que toutes les couches de la société s’approprient ! Les femmes portent des complets pantalons (le tailleur quoi) en velours, à carreaux, en tweed, veste étriquée, large col, pat d’eph. On garde ! La longueur redevient midi, la robe chemisier est partout et les chaussures sont forcément à talons, des salomés (avec brides autour de la cheville) ou des bottes – on garde ! Les chemisiers sont souvent à lavallières – on garde ! On pense Chloé époque Karl Lagerfeld ou époque Phoebe Philo.
Années 80, les années de mon adolescence. Les années permanente (je parle des veuchs), bijoux en plastoc coloré, fard à paupières tout aussi colorés, des épaulettes oversize, des ceintures à grosses boucles, des bottes molles, des sweats funky, des costards de working girl surdimentionnés, des spencers, des jupes tubes, des zips et des pressions, de Marithé et François Girbaud, puis vers la fin, des jeans destroy, des perfectos, des low boots tiags, des leggings et des cyclistes. C’est surtout la décennie du streetwear qui descend dans la rue, tout le monde se met à porter des tennis ou des baskets (on ne parlait pas encore de sneakers), les marques à destination des jeunes débarquent “Kookaï” “Naf Naf”. Alors on garde quoi ? Et bien on garde tout, sauf les coiffures et le make up. On garde tout mais différemment, sans total look, on gomme les excès c’est tout
Les 90’s sont la continuité de ce qui a déjà été bien amorcé dans les 80’s. Ce qui est le plus frappant c’est que la page d’une beauté trop apprêtée semble définitivement tournée. La femme ne mettra plus jamais 3h à se préparer (enfin la femme lambda) et c’est tant mieux. Le grunge bat son plein et la génération MTV débarque avec son lot de tenues hyper sexuées. La décennie sera bipolaire. Entre sexyness débridé et grunge déprimé. Le all black est de rigueur dans la mode, Yohji (Yamamoto), Comme Des (garçons), Demeulemeester, Jean Colonna, Helmut Lang, Prada, Martine Sitbon, nous affolent. Marc Jacobs est le premier à faire cohabiter sur le catwalk le grunge et le luxe, une robe couture, des docs et un bonnet. Il change le game. Mes années mode. A peu près tout ce qui se faisait à l’époque est ce qui se fait aujourd’hui. Je crois que je pourrais reporter toutes mes fringues. La mode “créateur” était réservée aux initiés – nous n’étions pas dans une époque de mondialisation comme aujourd’hui – alors je pense que j’étais un peu dans ma bulle. Je me souviens que nous avions des codes vestimentaires qui nous étaient propres. Aujourd’hui la mode s’est complètement démocratisée, les tendances sont les mêmes pour tous. Il y a juste des familles de style. On garde quoi ? Le minimalisme des modeuses, les coupes affûtées, le noir, le chic et street MJ.
Bon pour nous les ieuves, les années 2000 c’était hier alors forcément ce n’est pas très exotique. Pour la génération née dans les années 2000 (les Y2K donc) c’est le graal. Franchement on pourrait facilement les enjamber sans état d’âme ces années (pas les Y2K). Coucou les jeans hyper taille basse (Diesel cartonne), les baggys empruntés aux rappeurs, les robes sur pantalons, les dessous dessus (les nuisettes, les caracos), le porno chic de Tom Ford chez Gucci, les talons de 12… C’est aussi l’époque où de nombreuses marques de jean apparaissent, du jean chic, celui qui coûte une blinde (Current Elliott, 7 for all manking…). Qu’est-ce qu’on garde dans ce qui pourrait ressembler à un très long clip R’n’b ? On garde l’essence mais sans la forme. Le cargo, les pantalons fluides et évasés, les dessous chics (clin d’œil à Birkin) et pas grand chose d’autre.
Le Quoi de 9 en vrac de la Semaine
Un petit pot pourri de nouveautés cette semaine composé de petites collabs estivales, d’une moca-tiag chez Cos que je trouve très réussie et parfaite pour la rentrée surtout par temps de pluie – j’en ai déjà (pas celles-ci, d’autres) et elles ont bien pris la flotte cette semaine sans moufter, je les porte avec vraiment plein de choses différentes, c’est confortable et cool, je ne peux que vous les recommander et pour finir une petite marque espagnole accessible (préconisée par Doudou Dounia) – vous pouvez la trouver sur Places des tendances, dans des multimarques ainsi que sur leur site.
Le Vite une robe “chinoise”
Voilà encore une pièce qui est régulièrement remise à l’ordre du jour, dans sa version littérale (comme chez Amlul) ou revisitée, à vous de choisir. C’est la très très sexy Marcia que l’on retrouve sur le cucul nu des happy few depuis l’été dernier. Toujours est-il qu’il n’y a pas plus féminin que cette coupe de robe, à la fois couvrante et épousant le corps sans être moulante. Je rêverai de retrouver celle que j’ai portée à un mariage il y a longtemps, en dentelle de calais et zip à la place des habituels boutons (Martine Sitbon).
Le Coup de Coeur de la Semaine
Le Don’t de la Semaine
Inutile de préciser qu’il est hors de question de se livrer à la Barbiemania. Le rose shocking ou rose Barbie ne peut s’envisager qu’en mode tayloring selon moi – une chemise, un fute bien coupé, une belle veste point.
Je repars en vacances une semaine. Ça s’annonce pluvieux 🙁 j’ai eu ma dose de soleil, je ne me plains pas. Du coup, la semaine pro j’adapterai le cahier au mood du moment. Bonnes vacances si vous y êtes et pour les autres, profitez de la slow life du mois d’août même si vous bossez. Bisous les filles.
12 réflexions au sujet de “Cahier de Style n°43”
Ravie de trouver Rita Row dans ton quoi de neuf.. j’ai un combishort genre chemise courte large, achetée il y a un bail (> 6 ans) qui n’a pas pris une ride, contrairement à ma bobine.
Sinon les focus revival sont top, yess les années 60..! merci Virginie et bon week-end.
Bonjour Virginie
Tout comme toi j’aime beaucoup les couleurs de ton coup de cœur faciles à interpréter au quotidien !
Le samedi et le jeudi simple j’aime aussi beaucoup et notamment l’association
des couleurs .
Et merci pour les rétrospectives , les années 90
aussi me parlent particulièrement même si je ne faisais pas partie du monde de la mode.
À Amiens où je vivais il y avait 2 , 3 boutiques tenues par les mêmes propriétaires qui vendaient des créateurs ( rue blanche /Anvers /Trigon / Hervé Masson /Équipement … et je ne sais plus 😅) qui me faisaient rêver et aussi me ruinaient parfois , mais j’ai encore qq pièces intemporelles comme quoi l’investissement pouvait être bon .
Bonne vacances à nous toutes
Ta robe Martine Sitbon, ça devait être quelque chose! Je badais ses fringues sur Elle quand j’étais jeune mais sans brouzoufs pour me les offrir.
Le trench Rita Row de Doudou est une pépite.
Sinon en 2023 je porte souvent le moyen un ensemble chemise + short avec un imprimoé Vasarely que mon relou ne m’a même pas vanné parce qu’il avait le même motif dans sa chambre chez ses parents ( ma belle mère était une stylée pour tout ).
J’en dis qu’on peut manger à tous les râteliers de la fachionne en toute impunité, à tout âge et avec allégresse.
Ça ne veut pas dire que je suis une papesse du staïle non plus, sinon ça se saurait mais en tous cas ton taf sur les tendances de 1950 jusqu’à aujourd’hui donne un grand champ des possibles.
Trop bien cette rétrospective!! Ado dans les 90’s, forcément cette décennie m’a marquée, bon j’etais plus grunge que minimaliste mais surtout pauvre alors je ne risquais pas de m’acheter des nuisettes chez CK 😄
Les années 2000 c’est ma vingtaine début trentaine donc forcément j’y suis bien allé sur les jeans/cargos and co, la taille basse, Custo et Save the Queen étaient mon graal!!
Aujourd’hui je peux dire que mes décennies pref restent quand même les 50’s et les 70’s ❤️
Sinon j’aime beaucoup le mardi, le samedi et j’adooooore les robes chinoises, j’avais un bel ensemble en satin Tara Jarmon dans cet esprit il y a 20 ans et j’aimerais beaucoup me retrouver une robe mais plus stricte que trouée 😆 peut être que Rita Row en fera une 😉
Continue bien tes vacances, des gros bisous 😘😘
Oh que je me vois bien dans le lundi et le samedi !! Et ton coup de cœur que j’adore !!!! Subtile, fashion sans excès j’adore et c’est tout ce que je recherche en ce moment . Merci pour les tips ☔️ car ça m’a vraiment fichu un coup au moral ce froid et cette pluie mais là ça y est c’est reparti ☀️☺️. Ce petit revival est très sympa ! Les 80 c’est l’adolescence et les essais d’être à la mode même de la petite ville de province où je grandis. Les 90’ les années fac ! J’adore le style Agnès b et équipement et je ne porte que des repetto même si je lorgne vers les clergerie. Puis les 2000 : boulot business et total look noir ! C’est drôle la robe Chinoise j’en ai eu une achetée dans le quartier chinois : longue et bleue nuit. Je l’ai adorée et je ne sais plus ce qu’elle est devenue tiens
Merci beaucoup Virginie pour cette rétrospective .J’aime beaucoup les looks du lundi (rayé ) du jeudi, du vendredi et du dimanche aussi. Ce pantalon rayé vu sur Valérie Tribes . Je ne sais pas comment taille cette marque … Le marron associé au noir. Sinon Les 50´s me parlent moins (à part le costume d’homme ou le chemisier/short) . J’aime beaucoup les 60’s : l’imprimé fleurs, le noir associé au blanc. Les 70 sans surprise sont ma période préférée (les drôles de dames) , les pattes d’éph, les bijoux indiens, afghans… sinon quand j’étais au collège, je me souviens qu’il y avait une tendance par saison, ex le jaune paille , et, tout le monde achetait du jaune paille, du pastel, proposé partout. Pour les années 80 /90 je me souviens de mes jupes en velours stretch irié , de chemises équipment (léopard etc), de mes chaussures accessoire diffusion ou kélian (j’acherzis en soldes. J’économisais et je cassais ma tirelire) . Il y a eu aussi en seconde je pense la période des vestes autrichiennes en laine bouillie (c’était chaud) . Je me souviens au début des années 99. D’une petite robe évasée noire plein sud, à fines bretelles. Et, qu’il y avait beaucoup moins de choix vestimentaire, et, que le gris anthracite était partout…. De santiags d’un blouson oversize pêche rosé…jTu as raison la collab sessun est très réussie Je vais regarder aussi cette petite marque qui monte .enfin l’association de couleurs de ton coup de cœur est très réussie.
Oui c est très mignon cette marque, je regarderai dorénavant…c est vrai que je préfère toujours voir en vrai la qualité et essayer et je ne sais pas qui distribue cette marque à Paris. Bises
Ah Equipment…(le mari de Roitfeld) j en ai tellement porté …j aurais dû garder mais bon si on avait tout gardé…trop de choix tue le choix – merci Anne-So
Trop belle, j avais une jupe en velours devoré aussi comme celle du Cahier. Mais oui on peut puiser à tout âge dans ttes les tendances passées et mélanger ça à sa sauce, tu as raison 😘
Allez on va se mettre en quête d une belle robe chinoise et faire des bons mix’pakora de ttes les décennies 🤣
C est drôle comme chacune a ses propres souvenirs de mode, tous différents…
Je ne sais pas du tout non plus, y a un corner au Bon marché mais pas ce fute.
Et toi c est effectivement seventies à fond !!!
Tu as raison, nous étions à l époque, plus conditionnées par les tendances ou alors c est tout simplement que nous étions ados et que nous nous conformions plus facilement