Broderie Anglaise

Rien de nouveau sous la grisaille, de ce côté-ci de la France. Ah si, les soldes sont en cours. Quand je vous dis qu’il ne faut pas faire de réserve, qu’il faut consommer local et saisonnier, bah pour les fringues c’est la même chose. Bienheureuse suis-je, de ne pas avoir fait de folie cette saison. De toute façon les tendances étaient peu ou prou les mêmes que l’année dernière. Mais comme je dois à minima alimenter ce blog, parlons broderie et plus particulièrement broderie anglaise, un indémodable du dressing estival. La broderie anglaise évoque le sud, la chaleur, le farniente, les déambulations sur les marchés ombragés de mûriers – oui j’ai plein de clichés comme ça qui n’existent que dans ma tête ! 🙂 Le souci, si souci il y a, c’est qu’elle fait très “jeune fille en fleurs” et que de jeune fille il n’y a plus, et de fleur non plus, sinon un peu fanée la fleur. Donc perso, je conseillerais d’y aller mollo avec ça et de décaler son côté romanticul – le “romantique” ça devient vite cucul la praline à la quincaille. Cela dit, je n’ai jamais eu beaucoup d’attirance pour l’esprit éthéré.

On peut sans se poser trop de questions opter pour une blouse (que l’on portera avec un jean – droit, jambes larges, cargo, baggy – ou tout autre fute dégaine) – on garde à l’esprit qu’elle doit avoir l’air de sortir de l’armoire de notre arrière grand-mère, celle qui était née à la fin du 19eme siècle – et d’ailleurs le mieux c’est de la chiner, idem pour la robe-chemise de nuit. Mais comme l’industrie de la mode n’est pas complètement fan du fait de faire du neuf avec du vieux (faut bien faire marcher le commerce), la broderie anglaise 2.0 se porte en XXL ou en ensemble (bof), en épure ou ….

… en couleurs qui claquent. Et là pour le coup, nous ne sommes plus du tout dans la même histoire – d’O – C’est l’ange VS démon et vous imaginez bien dans quel camp je me trouve. Reste un gros point à éclaircir … le ciel tiens pardi !!!

À PLUS, LES FILLES