À l’heure où vous lisez ces lignes, je suis en pause. Un petit dégagement en Bretagne dont j’avais grandement besoin. J’ai pris soin de boucler mon cahier de style pour vendredi ainsi que ce billet. Car oui, depuis que j’ai commencé à vous proposer cet abonnement, je ne me suis pas octroyée de pause car le rythme que ça m’impose est tendu. Et puis j’ai chopé le covid il y a un peu moins d’un mois, alors que jusqu’alors j’y avais échappé. Rien de bien grave à part une bronchite, mais je me suis sentie épuisée. Plus moralement que physiquement d’ailleurs. J’ai ressenti le besoin d’échapper à ce quotidien très très fortement.
Je vois la vie comme un écosystème, il suffit d’un grain de sable dans les rouages pour que tout soit remis en question et que je trouve que tout est à foutre en l’air. Ça vous fait ça à vous aussi ? Donc là, j’étais carrément en nervous breakdown. D’ailleurs, depuis cette histoire de Covid (avec un grand C – 2020/2022 – pas le mien), je me pose beaucoup de questions (comme beaucoup) sur « est-ce que c’est bien de continuer à vivre à Paris, est-ce qu’on ne devrait pas se casser de là, partir au vert ? ». « En même temps, pour aller où ? Vivre quoi ? ». J’aime ma ville autant que je peux parfois la détester. Faut dire que l’ambiance a quelque peu changé depuis quelques années par ici. Je fantasme les grands espaces, la nature puis non pas vraiment… Je veux rester près de mes enfants, ma famille, mes ami.e.s.
En fait, je ne sais pas du tout ce que je veux, je suis un peu dupère. Je veux une chose et son contraire, je veux le beurre, l’argent du beurre et le cul de la fermière comme on dit. Alors qu’avant ça, je n’avais jamais imaginé vivre ailleurs qu’ici.
Je suis désenchantée comme dirait Mylène qui est encore plus dupère que moi, non ? ah ah – Je dis toujours que ce qui compte, c’est ce qu’on vit, pas l’endroit où l’on vit. À quoi bon être dans un endroit paradisiaque mais tout seul ? Et qu’est-ce qu’un endroit paradisiaque ? Dites-le moi, j’arrive !
Pour tout vous avouer, je n’ai pas du tout,mais du tout, l’âme aventureuse. Ça fait 35 ans que je vis dans le même quartier – dans 3 appartements différents, dont un dans la même résidence – vous le voyez là, mon côté Indiana Jones ? Ça fait aussi 35 ans que je me coltine le même mec (coucou Chéri) avec lequel j’ai 2 enfants que je n’ai pas encore reniés (coucou ma Chérie – mon fils ne lit pas mes conneries), alors bon, je pense que je vais finir mes jours dans ce bon vieux 15eme des familles avec mon Relou que je vais continuer à martyriser pour son plus grand plaisir (n’est-ce pas Chéri ? Notez que je ne l’appelle Chéri qu’ici hein). Je pense que ces quelques jours sans moi vont lui faire le plus grand bien (sans Bibiou c’est autre chose). En espérant revenir reboostée et en meilleure disposition…
À moins que je me trouve une formation de druide sur place, ah ah !
4 réflexions au sujet de “Pause”
Reviens nous en pleine forme SURTOUT c’est vrai que l’ après covid est épuisant( le notre et l’ère covid) .
Nous avons envie de partir du Val d’Oise aussi même si ici la nature est bien présente ; et puis depuis le covid nous allons beaucoup moins à Paris il me faut deux semaines pour me motiver donc samedi prochain c’est la grande virée😅l’aventure parisienne
Une escapade au vert ça fait un bien fou et on est toujours content de retrouver son chez-soi en ville après ! Il faut les deux pour les apprécier l’un comme l’autre.
Vous êtes où dans le Val d’Oise ? Mes parents sont à Taverny. Vous voudriez aller où ? Ce n’est pas évident de concilier fantasme et réalité. C’était samedi, aujourd’hui ta virée ou semaine pro ? On pourrait s’organiser pour boire un verre un jour ! 🙂
Oui je suis complètement d’accord, me voilà revigorée 🙂 Ce n’est pas toujours facile avec les emplois du temps et puis on laisse couler le temps sans rien organiser et on peste… C’est vrai aussi qu’en hiver, les virées sont moins sympathiques. Et prendre l’avion pour faire 10.000 km pour se mettre les fesses sur une plage c’est moyen moyen à mon goût.