Si vous êtes de bonne humeur passez votre chemin… 🙂
…Parce que moi pas, comme le titre l’indique ! Depuis le début de la semaine rien ne va. Enfin dans ma tête rien ne va. Sur le papier ce n’est guère mieux non plus d’ailleurs. Je suis plutôt de nature optimiste ou tout du moins de nature pragmatique. Ma fameuse phrase « la peur n’évite pas le danger » donc avant de flipper, attendons. Mais quand ça me tombe dessus, je suis du genre à ne plus rien hiérarchiser, à mettre tout dans le même panier, panier voué à la benne cela va sans dire.
Ce n’est pas fréquent, ça ne dure jamais bien longtemps, mais c’est chiant. Je ne suis pas au fond du trou non plus, ça n’a rien à voir avec une dépression (je n’ai jamais connu ça mais je sais ce que c’est) ça ressemble plus à une remise en question totale qui me pousse à me fermer comme une huître. Je suis du genre taiseuse, ce qui peut paraître incongru lorsqu’on me connaît. Je n’ai aucune envie de m’apitoyer, ni même d’en parler.
Et ce qui me gonfle, c’est que bien souvent, ces mini-épisodes passent comme ils sont venus sans que rien ne change. Et c’est bien là le problème.
Nous fonctionnons trop souvent en pilotage automatique sans faire trop d’introspection – ce qui est une bonne chose en soi – trop d’introspection c’est trop d’égocentrisme, trop de nœuds au cerveau, la plupart du temps pour pas grand-chose. Sauf pour celles et ceux qui ont de réels problèmes psy, notamment lorsque les neurotransmetteurs sont dysfonctionnels.
Je ne sais pas si ces brefs moments de down sont des passages obligés – nous ne vivons pas au pays des bisounours, nous sommes perméables à l’actualité du monde et dieu sait comme elle est compliquée. Sûrement pas plus qu’hier, la seule différence est que nous en sommes tous informés dans les plus brefs délais, alors même que nous n’avons aucune prise sur la plupart des évènements. Ça c’est anxiogène au possible. Regarder passer les emmerdes en spectateur, ça ne fait que les accroître, non ? On se sent d’une impuissance totale, la peur et la colère monte, on radicalise nos positions mais on ne fait rien. Comme disait chichi « la maison brûle et on regarde ailleurs » c’est vrai mais à force de crier au loup, plus personne n’y croit. Les catastrophes glissent sur nous comme le beurre dans une Téfal. Loin de moi le côté “donneuse de leçon”, c’est à moi que je la fais essentiellement, la leçon.
Alors oui, il est tout à fait normal d’avoir des hauts et des bas mais si ces bas étaient le symptôme, l’avertissement qu’un truc déconne vraiment ? Qu’il faille se mettre les mains dans le cambouis, changer une pièce de la machine plutôt que de foutre une rustine à la va vite ?
Je connais mon côté velléitaire et je sais aussi être infiniment reconnaissante pour toutes les belles choses de ma vie. C’est sans doute dans cet exercice de balancier que tout se joue. Il ne peut y avoir de changement lorsqu’on a peur de perdre ce que l’on a. Le changement implique de laisser partir ce qui est…
Voilà… J’espère que je ne vous ai pas foutu le moral à zéro. Je ne savais pas quoi vous raconter aujourd’hui alors je me suis laissée un peu aller… Désolée.
6 réflexions au sujet de “Billet de mauvaise humeur”
Oh ben alors !!! Ça doit être l’approche de l’équinoxe car pareil on va dire que pas de très bonne humeur depuis hier mais moi c’est concentré sur le boulot ou tout m’agace. Et j’ai eu une amie au tél ce matin qui est d n’a le même mood ! Mais sur les épisodes down plus globaux comme toi ça m’arrive de temps à autre et ils ne durent que 24h généralement.. ce qui s’appelle se lever du mauvais pied et dans ce cas j’attends que ça passe…Mais si l’épisode dure un peu plus longtemps er ne passe pas alors là je me pose mille questions jusqu’à identifier les raisons et dans ce cas commencer à poser d’éventuelles solutions plus ou moins radicales. Généralement heureusement ces petits coups de mou ne durent pas… courage ma belle la bonne humeur va revenir 🙏🏻🙏🏻🙏🏻🙏🏻
J’ai baigné depuis l’enfance dans un gros gloubiboulga dysfonctionnel tout en me racontant de belles histoires et à faire des conneries de kamikaze, donc des fractures, et des down abyssaux dont je remontais comme si de rien n’était. Je ne fais pas ouin ouin je constate. Quand ça n’a plus fonctionné en 2021 j’ai vu une psy, déballé les traumas bien enfouis et fait soigner tout ça pendant un an et arrêté. L’année suivante je me suis fait des noeuds au cerveau et des envies de rien jusqu’au deuil numéro 3 ( un tous les deux ans en 6 ans ça pique ). Et paf une fracture, qui n’en était pas une jusqu’à ce que c’est soit une. Bizarrement cet accident m’a sortie de cette cyclothymie, m’a secoué les puces et bien que fatiguée parce qu’en un an j’ai eu deux greffes osseuse et suis en train de me refaire les nonosses, ça fatigue. Je suis partie seule dans mon coin de nature, lever ma patte folle comme les flamands roses de la lagune, marcher sur le sable et dans l’eau de mer comme sur la lune. Et j’ai surtout oublié d’allumer la télé.
Tu ne m’as pas mis le moral dans les chaussettes, tu es humaine, franche su collier et lorsque tu écris:
“Le changement implique de laisser partir ce qui est.”
Ça me parle Virginie. ❤️
Merci!!!
On rebondit, on rebondit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien sur quoi rebondir 😅
Je ne suis pas la reine de l’introspection (j’ai une vie a vivre) mais je n’aime pas me raconter des histoires non plus, balayer devant sa porte ok mais mettre la merde sous le tapis ca finit toujours par déborder 😬
Quand ça dure ou que ça se répète c’est pas mal de prendre un peu de recul et de réfléchir sur ce qui cloche et comment l’améliorer. Parfois c’est juste une question d’angle de vue, de perspective, de pour et de contre. Changer d’air, se mettre au calme ne serait ce que pour sortir des émotions primaires et reprendre un peu son sang froid.
Je suis d’accord avec toi, ce n’est pas toujours évident de faire la part des choses entre nécessité de procéder à de réels ajustements dans sa vie (pas forcément les grands chantiers) et besoin de faire le dos rond quelque temps. Je suis en plein dedans et j’ai ma réponse mais pas encore la solution 🙃
Comme dirait l’autre “tout a une fin” 😉
Je t’envoie des grosses bises, plein de bonnes vibes et viens passer quelques jours à la maison si le cœur t’en dit ❤️😘😘
Merci pour ton soutien ma belle❣️
🙏🙏 Quand les mots ne sortent pas, les maux s expriment ! Pour ma part tout se situe au niveau du uque. L expression “j en ai plein le c..” prend tout son sens😆 Courage poulette ! 😘
Merci ma Doudou.
On s appelle pour la psychothérapie de groupe😆❣️