illustration virginie

Marque ou pas marque ?

Et si on parlait fringue par ici pour changer ? Généralement je garde ça pour le cahier de style…

Vous le savez maintenant, je ne suis pas de celles qui achètent trop sur un coup de tête. La plupart du temps je sais avec précision ce que je veux, ce qui me manque, je budgète et enfin je me lance. On pourrait croire comme ça que je suis raisonnable, mais pas vraiment. En ce moment, j’essaie de voir clair dans mon comportement de consommatrice. Enfin, je crois que j’ai toujours fait ça, tout en ne réussissant pas toujours à réajuster ce qui me semble bon de réajuster. Cela dit, j’ai tout de même franchi des étapes en quelques années. La première en y dédiant un compte – un budget + revenus de mes ventes – deuxièmement un changement de comportement post-covid. Le fait de me rendre compte qu’il suffisait de ne pas craquer les deux premiers mois des nouvelles co pour les retrouver en soldes dès le 3e a été le détonateur. Ça ne veut pas dire que je n’ai pas encore des choses à améliorer. La bienséance voudrait que je consomme de moins en moins, voire plus du tout, à part de la seconde main (l’écoresponsabilité touçatouça). Malheureusement je crains d’être une cause perdue. J’aime trop la mode pour ça. Je suis perméable à la nouveauté, non pas comme une boulimique de la conso mais comme quelque chose à réinventer chaque année. Et ce quelque chose, c’est moi bien sûr. Sinon il n’y aura plus d’histoires de Martinie, hein. Un peu comme le serpent qui fait sa mue. J’ai besoin de changer de peau à chaque saison, c’est plus fort que moi. Je ne change pas tout, évidemment, mais c’est mon terrain de jeu. Je sais très bien que ça ne changera pas. La finalité n’est pas de posséder, je ne mets pas d’affect plus que ça dans mes vêtements, ce ne sont que des « outils » qui me servent à exprimer un état d’esprit et non un statut social ou un truc dans le genre. Je ne traite pas différemment une fringue de marque qu’une autre, plus commune. La seule différence peut se trouver dans la culpabilité que je peux avoir à ne pas « amortir » une pièce onéreuse, ça, ça me rend zinzin. Alors dernièrement je me posais la question du bien-fondé de continuer à acheter des fringues de « marque » ? Ça m’est venu chez Cos à vrai dire, parce que y’a plein de trucs chanmés. Ce n’est pas comme si la fabrication de ces dites marques était plus vertueuse que les autres – OK je ne parle pas des marques de luxe made in Italy qui incontestablement sont plus vertueuses – je parle des marques qui continuent d’afficher du made in china, India, Pakistan et Cie tout en affichant des prix délirants. Pourquoi continuer de cautionner ça ? Dorénavant ce sera mon 1er critère de choix. Bassin méditerranéen, Europe, limite Turkey ou rien. Voilà ma résolution pour mes prochains achats.

Si j’avoue avoir bien été conditionnée par l’aura de certaines marques durant des années et jusqu’à avant-hier ah ah – l’acte d’achat n’est pas neutre, il y a tout un imaginaire derrière, orchestré par le marketing – je sens qu’aujourd’hui ce n’est plus le cas (depuis 2 h donc). Un bon tissu, une bonne coupe n’est pas obligatoirement assortie d’un carré de tissu cousu à l’intérieur indiquant une marque prestigieuse.

Enfin voilà, j’en suis là de mes interrogations mais il suffit de peu pour qu’elles volent en éclats. Comme Homer Simpson, je suis… « oh un Donut’s ».

8 réflexions au sujet de “Marque ou pas marque ?”

  1. Primo: tu es une passionaria de la mode mais qui ne se prend pas au sérieux. Toi t’es fun et tu n’exclus personne.
    Secundo: dès que j’ai eu un peu plus de tune je le suis embour-joie-sée et suis montée un poil en gamme, et souvent déçue. Mais en revendant des trucs qui ne me ressemblaient pas sur Vinted j’ai commencé à trouver ce qui m’enjayait. Plus la copine virée d’une franchise en pleine ère Covid et moi ad onf parce qu’elle a rentré Momoni ( sachant qu’une cousine de ma mère a été mariée à Monsieur Ritratti la qualité italienne ce n’est pas du bullshit )
    Tertio ( et après j’arrête ma thèse) : ma fille tathouée de partout comme la tienne m’a fait prendre conscience que je pouvais me faire plaiz en me posant les bonnes questions.
    Il n’empêche que le tip d’aller voir dans sa penderie ou son placard à shoes, qu’un petit accident la veille du week end du 15 août qui te met la patte en folie te fait trouver la sandale chunky providentielle et qui va avec plein de trucs.
    Ce dont je te remercie Virginie 🤗

  2. Je te suis totalement ! Déjà Sur le fait d’accepter que la mode est un terrain de jeu et un loisir et qui n’a d’autre objet que celui de nous amuser 😃. Et puis oui sur le fait de sélectionner la provenance ! J’ai commencé à vraiment regarder ça de près et même si j’ai fait qq mini entorses je suis contente d’avoir renoncé à des achats dont la provenance et la qualité me paraissaient douteuses. Petit pas par petit pas, c’est une manière modeste de contribuer à ne pas aggraver la situation

  3. 😄😄 je suis à Carnac jusqu’à vendredi soir. Y a pas lundi je crois cette année ? Sinon je vois pour samedi car dimanche Taverny. 😘

  4. 😄 ouais c est naturel de penser de penser + cher = meilleur came et surtout “j en suis” il faudrait intellectuellement pouvoir s en détacher car effectivement c est limitant comme concept🤣

  5. Voilà… le conscientiser c est déjà bien, ensuite ça viendra naturellement !

  6. Marque ou pas marque . Je dirais que je fonctionne au coup de cœur . J’ai déjà été déçue par des articles ´de marque ´ qui ne m’allaient pas. Dont la coupe , la matière, l’imprimé , n’étaient pas flatteurs sur moi. Et je m’en suis parfois lassée aussi vite que d’un vêtement peu cher … il vaut mieux se tromper a 15€ qu’à 500€ Par contre j’aime garder mes vêtements bijoux pour les mixer à de nouvelles pièces. Et parfois juste le fait d’acheter un coup de cœur même si je ne le porte pas souvent au final , me convient…comme quoi on est toutes différentes . j’avais aussi acheté quelques pièces avant les soldes que je n’ai portées que dernièrement alors que j’aurais pu les acheter remisées . je trouve en plus que beaucoup de marques s’inspirent du vintage et qu’on peut trouver un substitut à moindre prix /Gucci/celine /saint laurent . Ex un chemisier lavallière, un pull gris foncé . Enfin quelque soit la marque, il faut cultiver son propre style .

  7. Totalement d accord avec toi Sylvaine, il n y a pas de règles hormis celle de rester connectée à soi-même

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