Avez-vous remarqué la fièvre acheteuse qui s’empare de la population lorsque le soleil brille ? Samedi, il y avait un monde dingue dans les magasins. Parfois même des files d’attentes à l’extérieur (WTF) comme chez Frankie Shop où je voulais aller faire un tour. Je ne ferai jamais la queue pour entrer dans une boutique. Ah si, j’oublie les 2h de queue chez Polene de cet hiver, mais c’était pour ma fille. Que ne ferait-on pas pour ses enfants ? Faut dire que normalement, je ne fais jamais de shopping le samedi, trop de monde, mais ce samedi j’étais avec mon amie de Lyon, on n’allait pas enfiler des perles !
Bon, mais ce n’est pas parce que je ne fais, normalement, pas de shopping le samedi que je n’ai pas la fièvre acheteuse lorsque le soleil se met à briller. D’un seul coup d’un seul, tout est plus « enjoy ». Je ne sais pas si celles et ceux qui vivent au soleil quasi toute l’année, ont le moral au beau fixe comme nous les nordistes, dès que le thermomètre dépasse les 22° ? Dites- moi ? Je pense que vous finissez par être blasé.es ?
Blasé, le contraire de la frustration dont je voulais vous parler cette semaine.
Oui, donc d’un seul coup, POP, c’est l’été (parce-que cette année c’est vraiment venu comme ça… D’un seul coup), on est gaize, on vit le moment présent, on passerait sa vie en terrasse ET dans les boutiques à dépenser la thune que l’on n’a pas, sans aucune culpabilité puisqu’il s’agit d’une parenthèse enchantée. Un peu comme les vacances avant les vacances quoi – On aimerait bien que, dans ce moment de félicité, rien n’y personne ne vienne entraver notre béatitude. Mais la vie n’en rien à foutre de nos états d’âme, bons ou mauvais ! La vie, elle fait comme elle veut, comme d’hab. D’où la nécessité de gérer ses frustrations (je ne parle ici que de choses légères hein, pas des gros accidents de vie, qui arrivent malheureusement et qui sont plus difficiles à gérer).
Donc la vie te dit que tu ne peux pas passer ta vie en terrasse à boire du rosé. Premièrement parce que tu dois bosser à minima, deuxièmement parce que ton foie n’est pas d’accord, troisièmement parce que ça va finir par peser trop lourd dans ton budget et que ton budget il faut le garder pour faire du shopping ah ah. L’été, je vous l’ai déjà dit, c’est le grand nawak, y’a trop de trucs qui nous font de l’œil – des couleurs, des imprimés, des chaussures diverses et variées, du long du court du midi du minuit, du minimaliste, du maximaliste, du chic, du ridicool, du relax… Vous voyez de quoi je parle ? Il faut se recentrer ! ON NE PEUT PAS TOUT AVOIR. Et d’ailleurs, serait-ce souhaitable ? La frustration naît de nos envies qui ne sont autres que des dérivés de notre libido (c’est l’autre vieux barbu qui disait ça, il rapportait tout à la libido ce pervers) si on les assouvit toutes, viendra la blasitude et, perso, je préfère un peu de frustration que de blasitude, quand tout s’éteint à tous les étages. Pour autant, la frustration ne doit pas se muer en aigreur, ça c’est la merde.
On sait toutes que la frustration doit être gérée dès l’enfance – œdipe tout ça tout ça « non tu ne peux pas te marier avec ton père » si t’es une fille ou « ta mère » si t’es un garçon. Ouais, peut-être, sûrement. J’ai deux enfants qui sont radicalement opposés l’un de l’autre à ce sujet. Et moi, je voulais me marier avec Dave lorsque j’étais gamine ah ah – niveau frustration on ne peut pas mieux n’est-ce pas ? Je me souviens encore de ma tête lorsque mon oncle a dit « quel pédé celui-là » (à l’époque on ne s’embarrassait pas avec les mots), je ne savais même pas ce que ça voulait dire, je me suis renseignée, j’ai pigé, ça n’allait pas être possible entre lui et moi, donc.
La frustration, dans mon enfance, je l’ai expérimentée dans ma chair mais parallèlement à ça mes parents ont compensé matériellement, du coup je navigue toujours en eaux troubles. C’est possible, c’est pas possible. Y’a des choses qui seront toujours impossibles, je ne cherche même pas le combat, mais quand c’est à ça… (= possiblement possible) alors je mets tout en œuvre pour arriver à mes fins. Comme vendre des trucs sur Vinted pour obtenir l’objet de mon désir. Ah ah n’importe quoi – je vous avais dit qu’on était sur du poids plume ici. Frivolité est le terme le plus adapté, non ?
Alors et vous, le soleil vous donne aussi envie de craquage irraisonnable ?
10 réflexions au sujet de “Les frustrations”
Ahahahah je me vois tellement dnas les envies qui nous assaillent avec les beaux jours et bizarrement particulièrement cette année !! Peut être que cela est dû à l’arrivée soudaine des beaux jours en juin qui nous fait nous lâcher d’un coup et sans transition ? Peut être aussi pour profiter de ces beaux jours au max ? L’été dure si peu pour nous les nordistes. Les changements de saison me mettent en joie et la j’avoue que l’hiver m’a semblé long … donc envie de choses nouvelles, et de couleurs assorties aux spritz 😂😂😂 !! L’année dernière avait été plutôt raisonnable, cette année c’est un peu le lâchage avec des vraies nouvelles envies et pas uniquement le même type de robe ou de blouse dans une enieme couleur… peut être tes cahiers de style ont ils eu une influence positive sur ce sujet 💕🌸😘
Oui le soleil dope les achats chez nous au nord c’est certain , c’est comme un besoin de renouvellement .
Beaucoup de ventes sur mon vinted et un peu d’ achats aussi car pas trop l’occasion d’aller à Paris en ce moment et puis je me méfie de moi même qui achète (encore)un peu trop vite en boutique ,mais j’améliore ce côté là, je fait avec ce que j’ai ou j’achète mais moins et moins cher et j’en suis plutôt contente et si je n’ai pas la pièce aimée eh bien tant pis je l’oublie plus facilement qu’avant .
J’aime le ton de ce billet, où je me reconnais, moi aussi, mais c’est presque du passé..
Expatriée dans le Sud (Ouest, où il pleut quand même pas mal hein) je n’ai pas trouvé de boutique “préférée” avec une vendeuse/amie qui connait bien ma morpho (depuis 20 ans), et qui me dit “cette pièce est faite pour toi”. Çà aussi, çà aidait au craquage, sans une once d’hésitation.
Mamie de 2 petites filles, je me pose aussi la question de “l’éducation positive” faisant fi de toute frustration. Freud en plus, pauvres mini-nous.
Je vois bien le phénomène dont tu parles 😄 je ne suis pas trop sujette à la folie acheteuse bien que je ne sois pas toujours raisonnable 😬
Cette annee l’hiver m’a semblé long mais compte tenu du contexte j’ai l’impression d’enchaîner 2 étés (j’ai un peu hiberné 😅).
Finalement je suis heureuse de retrouver le contenu de mon placard qui m’inspire beaucoup cet été, comme mon style bouge pas mal en ce moment je redécouvre mes vêtements avec un nouvel œil, je délaisse un peu les pièces “fortes” et je reporte des choses plus simples mais différemment 😊
Ça ne m’empêchera pas de craquer notamment pour compléter/upgrader (cf la session chaussures chez Garrice 😉) mais globalement je suis pas mal 🙌
Sinon Dave 🤣🤣🤣 j’avais oublié cette anecdote
On va dire qu’il faut un peu de shopping, beaucoup de shopinmydressing 🙂 et de la créativité. Bravo Doudou
Ah ah
Oh merci Nathalie et bienvenue !!!! Ah oui les joies du shopping ce sont aussi de belles rencontres et des moments d’échanges, que je privilégierai toujours à l’e-commerce. C’est vrai aussi que les tentations sont toujours plus grandes en ville et qu’il y a toujours des petits pics de conso dans l’année, comme ça, comme les pics de pollution ah ah – Quant à l’éducation, on fait surtout comme on peut, il n’y a pas de règles puisque nos enfants sont des individus avant tout, avant d’être “nos enfants” mais c’est quand même bien de leur apprendre qu’ils ne sont pas les maîtres du monde 🙂
Ouais je suis comme toi, j’achète moins, moins cher et plus réfléchie et moins au taquet également – surtout depuis que j’ai arrêté IM – maintenant les prix me paraissent complètement indécents – il faut savoir raison garder.
Je fais finir par culpabiliser ah ah – Non même pas car tu verras qu’il y aura moins de turnover avec ce type de vestiaire qu’avec du IM (même si il y a du Im intemporel aussi)